Protocole d'accord
Dans certains cas, vous pouvez avoir trouvé un accord entre une personne et vous-même à la suite d’un litige et ce, afin de le solutionner amiablement, éviter une procédure judiciaire ou l’interrompre de manière anticipée.
Il est bien souvent préférable d’avoir « un bon accord plutôt qu’un mauvais procès ».
Dans la plupart des litiges (contrat, voisinage, facture impayée, malfaçons, désordres, …), si vous vous contentez d’un accord verbal de votre adversaire, celui-ci est totalement insuffisant.
En effet, après avoir donné un accord verbal, l’adversaire pourra très bien se rétracter et vous demander encore une nouvelle somme d’argent alors que vous avez cru mettre un terme au litige par votre paiement.
Aussi un accord verbal est insuffisant pour contraindre une personne ou une société à respecter ses engagements. L’adage « les paroles s’envolent et les écrits restent » prend alors toute sa valeur.
La solution vous permettant de vous assurer du respect de l’engagement de la partie adverse est que votre accord soit établi par écrit, daté et signé par les parties.
Cet accord constitué de concessions réciproques sera formalisé clairement pour solutionner un litige et y mettre un terme définitif.
S’il s’agit d’une créance d’argent avec un paiement en compensation, il est vivement conseillé de photocopier la copie du chèque ou du justificatif de virement ainsi que les pièces d’identités des signataires qui auront paraphé chaque page avec leurs initiales et signé en fin d’acte.
Des mentions doivent figurer sur votre protocole transactionnel pour le rendre régulier, afin qu’il ne soit pas sujet à une mauvaise interprétation, incomplet ou encourir une contestation fondée.
E-AVOCAT vous propose un modèle de protocole transactionnel avec des guides à la rédaction et afin de rendre votre accord fiable nous vous conseillons de faire vérifier la rédaction de votre protocole d’accord par un avocat de E-AVOCAT